Si je n’ai pas écrit sur ce blog en 2024, j’en ai profité pour mettre à jour mon équipement de velotaffeur avec un seul objectif : être mieux vu.
Avant de commencer, précisons que ce billet n’est pas sponsorisé. Mais comme nous sommes en pleine période de soldes en France métropolitaine, c’est sans doute le bon moment pour en profiter. Les images qui illustrent ce billet proviennent des sites des marques.
Le casque
Si vous avez fait un peu de velotaf en 2024 et que vous n’habitez pas une région protégée par le mistral, il ne vous a sans doute pas échappé que l’année a été plutôt pluvieuse. Et quand il ne pleuvait, le brouillard était franchement humide lui aussi.
L’eau n’est absolument pas l’amie du porteur de lunettes que je suis. D’autant que mon trajet quotidien à vélo s’est rallongé à nouveau à nouveau et qu’essuyer mes verres en portant des gants, tout en roulant, sans faire voler mes lunettes m’a toujours fichu une frousse bleue. Alors ajouter une visière me semblait salutaire.
Après un tour chez mon vélociste du coin, j’ai jeté mon dévolu sur le casque Hyban 2.0 Ace d’Abus en version Signal Yellow (la déclinaison haute visibilité du modèle).
Je venais déjà d’un casque jaune poussin premier prix d’une marque concurrente, bien fatigué après six ans d’usage et conserver la couleur était essentiel pour moi. La finition shiny du modèle donne également l’impression que la couleur durera mieux dans le temps. Mais je ne pourrai vous en parler que dans quelques années. Pour compléter le tout, des réflecteurs sont disposés sur le casque pour les conducteurs qui regardent devant eux en voiture.
La visière est également très bien. Elle fait parfaitement le travail en cas de brouillard et de pluie, avec un joint étanche sur le haut pour renforcer la protection. Mes trajets à vélo sont devenus plus agréables grâce à elle.
La veste
Pendant des années, j’ai roulé avec un veste noire plus toute jeune sur laquelle sur laquelle j’ajoutais un gilet jaune comme on en trouve dans nos voitures. Dire qu’elle n’était pas plus de prime jeunesse est véritable euphémisme : elle se gorgeait d’eau à chaque averse, les fermetures éclair se sont cassées les une après les autres ces derniers temps… Et elle n’était pas si pratique que ça pour accéder au badge qui me permet de rentrer au garage de l’immeuble de mon vélo.
Alors j’ai fini par céder à une vieille envie : la parka réversible d’hiver Fluvia de la marque française Urban Circus.
Clairement pas donnés, ces modèles permettent tout de même d’avoir deux vestes en une parce qu’il m’arrive parfois de ne pas faire de vélo (par exemple, lors d’un déplacement professionnel pour le travail). Et une fois sur le dos, on constate qu’il s’agit d’une veste de bonne facture faite par des cyclistes pour les cyclistes. Il y a des poches partout vraiment bien placées. La visibilité côté vélo est très bien et la veste répond à tous mes besoins.
Faites bien attention au guide des tailles avant votre commande. La marque le conseille, je vous y invite aussi. Je l’avais fait mais la veste m’a semblé un peu juste par endroits quand elle est arrivée. Je pense avoir fait le bon choix en la gardant finalement mais c’est un achat d’une certaine somme sans essai préalable.
Mon seul regret finalement est que je n’arrive pas à mettre la capuche sur mon casque. Je sais que son port n’est pas obligatoire pour les adultes mais je le porte avant tout pour me protéger de moi même et il n’est pas question de m’en passer. Tant pis pour ce point.
Le sac à dos
Jusque là, je portais un sac à dos de randonnée par dessus mon gilet jaune. Pour transporter des choses, c’est très bien mais pour être vu, on perd tous les avantages du gilet.
Alors j’ai profité d’être chez Urban Circus pour compléter ma commande avec le sac à dos réfléchissant UCRR.
Prévu pour le vélo, le modèle est étanche, bien conçu et très visible. C’est idéal pour mes trajets et cela me fait gagner une poche PC que je n’avais pas dans mon sac de randonnée. Mais le coup de génie à mon avis est l’intérieur jaune fluo. Vous n’imaginez même pas la différence que cela fait de pouvoir bien voir l’intérieur d’un sac à dos quand vous y cherchez quelque chose.
Et les chaussures
Je me suis obstiné pendant quelques années à vouloir porter des chaussures de vélo pour mes trajets de vélotaf. Si la semelle rigide est agréable en pédalant, elle n’est vraiment pas faite pour la marche. Du coup, elle finit toujours par se casser et à la fin, elle laisse passer l’eau par dessous. C’est idiot parce qu’une paire de chaussures de randonnée fait tout aussi bien l’affaire, vivra sans doute mieux dans le temps et se montrera sans doute plus étanche. Un autre changement de 2024 qui en valait la peine.